Chéri, j’ai annulé le mariage !
Oh là la ce titre fait froid dans le dos et pourtant, un bon nombre de mariages sont annulés parfois quelques semaines avant ou même le jour J. Les raisons sont multiples et j’en fais une revue de détail pour vous.
Tout est fini entre nous
La première, et la plus importante car définitive, la belle histoire entre chouchou et vous a fait long feu et a capoté. C’était l’homme de votre vie, vous l’auriez juré, vous croyant heureuse en couple depuis des années, dans une routine un peu trop pépère peut être mais dont vous vous contentiez jusqu’à maintenant et que vous appeliez le bonheur à deux. Il est vrai que l’année qui précède son mariage, les futurs mariés se posent beaucoup de questions et c’est bien normal puisque le mariage est censé être un engagement pour la vie.
Pris dans le tourbillon des préparatifs, vous devez faire face au stress et à vos interrogations, la belle histoire s’est usée, abîmée dans le quotidien. Vous regardez de plus en plus les hommes autour de vous, pas de doute, vous traversez une crise et votre couple va peut-être exploser quelques jours seulement avant la cérémonie. Plus la date approche et plus votre angoisse monte à l’idée d’épouser un homme que vous n’aimez plus ? Plus d’hésitation, annulez, même si vos amies, collègues ou votre mère vous disent « tu as tout pour être heureuse », les apparences sont parfois trompeuses et vous n’êtes aucunement obligée de vous marier si vous n’en avez pas envie. Suivez votre instinct, écoutez votre coeur et prenez les devants en parlant à votre chéri du mal-être qui vous étreint et proposez-lui un break, ce qui vous permettra de rompre en douceur et d’expliquer votre décision à vos proches dans la sérénité.
Consternation, colère, incompréhension et rancœur s’abattent souvent sur celle qui a décidé de tout annuler et mais mieux vaut annuler votre mariage que divorcer quelques mois plus tard.
Les préparatifs me font peur
La seconde, le stress, vous n’y arrivez pas et décidez de tout annuler ? Stop !! L’organisation du mariage ou le déroulement parfait du jour J vous angoisse, alors n’hésitez pas à demander de l’aide : que ce soit à votre meilleure amie, vos témoins, votre sœur, mère ou belle-mère, chacune sera très certainement heureuse de vous aider, à condition de savoir doser vos demandes et de leur attribuer une tâche particulière. Ou bien faites appel à une wedding planner qui sera impartiale et sources de bonnes idées et conseils judicieux et confiez-lui votre stress ! Notez toutes vos envies, souhaits, dressez votre liste d’invités et confiez-lui votre cahier des charges. Ce serait dommage d’annuler le mariage avec l’homme de vos rêves pour un simple coup de stress non ?
C’est la cata !
La troisième, l’imprévu : un décès, une catastrophe climatique, le faux bond du traiteur ou de la salle. Afin de ne pas perdre d’argent, pensez à prendre une assurance avant de réserver vos prestataires ou votre salle car vous pourrez vous faire rembourser vos arrhes et reporter la réception à une date ultérieure.
Les conditions requises : Décès, accident ou maladie grave, constatés médicalement affectant le marié ou la mariée ainsi que ses frères, sœurs, grands-parents, ascendants et descendants, complications de grossesse Indisponibilité des locaux suite à incendie, dégâts des eaux, tempête, blocage des axes de circulation, carence accidentelle de la fourniture de courant, deuil national, émeutes et autres mouvements survenant dans les 30 jours qui précèdent la réception avec influence directe, grève des transports, carence d’un prestataire…
Le syndrôme George Clooney
La quatrième, l’angoisse de s’engager officiellement. Votre homme a peur de passer devant M. le maire, il commence à paniquer et veut tout arrêter ? Rassurez-vous, ce symptôme est commun à beaucoup d’hommes mais en général pas définitif. Proposez-lui dans un premier temps d’organiser une simple cérémonie d’engagement, ce qui vous fera un bel entraînement pour le jour J et votre cher et tendre constatera par lui-même que s’engager envers vous est ce qu’il a de mieux à faire, n’est-ce pas ?